Aviation à hydrogène vert en Nouvelle-Zélande : vers une réduction massive des émissions de carbone
Un rapport vient d'être publié par le New Zealand Hydrogen Aviation Consortium - un partenariat de six entreprises internationales : Airbus, Air New Zealand, Christchurch Airport, Fortescue, Hiringa Energy et Fabrum.
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Un potentiel de suppression jusqu'à 900 000 tonnes d'émissions de carbone
Dans un rapport intitulé "Launching green hydrogen powered aviation in Aotearoa New Zealand", le Consortium néo-zélandais de l'hydrogène pour l'aviation met en lumière la possibilité d'éliminer jusqu'à 900 000 tonnes d'émissions de carbone chaque année d'ici 2050 grâce à l'utilisation d'avions fonctionnant à l'hydrogène liquide. Ce rapport montre comment les membres du consortium pourraient collaborer pour mettre en œuvre cette technologie sur les vols intérieurs en Nouvelle-Zélande.
La Nouvelle-Zélande, pionnière dans le développement de l'aviation à hydrogène vert
Le document souligne que la Nouvelle-Zélande est bien placée pour devenir un leader mondial dans l'expérimentation et le déploiement d'avions à faibles émissions de carbone. Au cours des six derniers mois, le consortium a étudié la chaîne d'approvisionnement en hydrogène et évalué les besoins en hydrogène du marché de l'aviation local.
Actuellement, le consortium travaille à la construction de systèmes d'hydrogène vert pour les aéroports et de réservoirs d'hydrogène liquide destinés aux vols à faible émission. Le directeur de la durabilité d'Air New Zealand affirme que ce rapport apporte des informations précieuses qui peuvent servir de base à la création d'un plan pour le développement de l'aviation à hydrogène en Nouvelle-Zélande.
Les défis pour une aviation à hydrogène vert
Pour permettre l'émergence de cette technologie dans le secteur aérien, il faudra développer la production d'énergie renouvelable à un coût abordable et mettre en place des systèmes et des processus garantissant une production, une distribution et une utilisation sûres de l'hydrogène vert. Le rapport estime qu'à l'horizon 2050, jusqu'à 100 000 tonnes d'hydrogène vert pourraient être nécessaires chaque année pour alimenter les avions fonctionnant à l'hydrogène, avec une demande majeure dans les aéroports d'Auckland, Wellington et Christchurch.
La coopération entre les différents acteurs
Le rôle central de la collaboration entre les parties prenantes est souligné dans le rapport. Il sera en effet crucial de trouver ensemble des solutions et de mettre en place l'infrastructure nécessaire (tant physique que réglementaire) pour réaliser des essais et déployer des avions à faible émission en Nouvelle-Zélande.
L'importance de diversifier les solutions pour une aviation durable
L'aviation à hydrogène vert est considérée comme faisant partie intégrante de la stratégie de décarbonation du réseau aérien national néo-zélandais. D'autres mesures sont également envisagées, comme :
- les carburants d'origine renouvelable pour l'aviation,
- les avions électriques ou à batteries,
- l'amélioration des performances opérationnelles,
- les compensations et crédits carbone,
- et les technologies de capture et séquestration du CO2.
Le rapport "Launching green hydrogen powered aviation in Aotearoa New Zealand" offre une vision optimiste et engageante de l'avenir de l'aviation en Nouvelle-Zélande. La mise en place d'avions fonctionnant à l'hydrogène liquide, en parallèle d'autres mesures de réduction des émissions carboniques dans le secteur aérien, pourrait permettre au pays de devenir un véritable pionnier de la transition vers une économie plus verte et durable – avec des retombées potentiellement positives sur le plan mondial.
Source : Airbus
